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Voyage aux pays de nos ancêtres



 


Il en est du Pas-de-Calais comme de la Haute-Loire, nous n’y sommes jamais allés, mais nos recherches nous les ont rendus aussi familiers que tous les lieux où nous avons vécu. Lorsque nous avons débuté ces recherches, attirés par l’inconnu et par les prénoms «Olive» et «Jenny» un peu anachroniques pour l’époque et le lieu, c’est dans le Pas-de-Calais que nous avons trouvé le meilleur accueil et le plus grand nombre de «cousins généalogiques». Ces retrouvailles se sont effectuées, en particulier, par l’intermédiaire du site www.gennpdc.net, que nous remercions pour leur aide en ce domaine.
Le Pas-de-Calais



«Le Pas-de-Calais, c’est Olive et son fils Georges»

Olive, petite grand-mère toujours habillée en noir, qui parlait «ch'ti» et avait un goût prononcé pour les boules de gomme. Je regrette de ne pas l'avoir davantage connue, elle m'aurait surement raconté plein d'histoires passionnantes. La vie de son fils Georges a été plus facile à reconstituer. Nous vous la racontons en cliquant sur l'image ci contre :




«Le Pas-de-Calais, c’est la tarte à libouli»


Le régal de nos dimanches d’enfant, en voici la recette:
Ingrédients :
Pâte levée
500 ml Lait
3 Oeufs
100 grs Sucre en poudre
1 sachet de sucre vanillé
50 grs Farine
20 grs Beurre
2 tb Sucre glace

Faire bouillir le lait, le laisser tiédir.
Confectionner une crème pâtissière: dans un plat creux, battre les oeufs avec le sucre en poudre et le sucre vanillé, jusqu'à ce que la préparation blanchisse. Incorporer peu à peu la farine. Reverser le tout dans la casserole, remettre à chauffer jusqu'au premier bouillon, sans cesser de remuer, en raclant bien le fond du récipient. Abaisser la pâte levée en rond a 3 a 4 mm d'épaisseur, sur une planche légèrement frottée de farine. En garnir une tourtière beurrée, de préférence a fond amovible. Former un rebord haut et épais, laisser reposer quinze minutes.
Préchauffer le four a 180 degrés. Etaler la crème sur la pâte. Introduire dans le four, pour 45 minutes.

Cela c’était la recette des gens riches ou des jours de fête: la notre était une simple pâte à tarte classique, et la garniture une bouillie avec lait, sucre et farine, mais c'était quand même un vrai régal !
Une cousine du nord a les mêmes souvenirs délicieux à propos des tartes de sa grand mère : Lors des ducasses, elle faisait je ne sais combien de tartes au liboulis et à la compote de pommes, le samedi. Elles les mettait sur les chaises en attendant de les cuire et une fois, sans plus y penser, elle s’est assise sur une tarte. Comme elle n’avait pas de réfrigérateur les tartes allaient dans la cave et le mercredi elles avaient des poils que l’on grattait et l’on mangeait quand même la tarte.



«Le Pas-de-Calais, ce sont les mineurs»


Le nord était, à cette époque, indissociable des corons et ses mineurs; mais la mine, ce sont aussi des catastrophes.
Il y a un siècle, le 10 mars 1906, a eu lieu la catastrophe de Courrières, la plus grande de l’histoire des houillères françaises, puisqu’elle fut à l’origine de 1099 morts.
Ce drame est entré dans l’Histoire sous le nom de « catastrophe de Courrières », bien qu’aucune des victimes ne résidait dans cette commune. Mais elles travaillaient pour une compagnie dont le siège se situait dans la ville de Courrières. A l’époque, c’était l’une des plus importantes compagnies minières de France.
Martine a réalisé un dossier sur cette catastrophe: cliquez sur le dessin pour y accéder --->